INCERTAINS REGARDS

Section Théâtre Aix-Marseille Université


Les oiseaux sont des cons | Agnès Régolo

lundi 2 juin 2014



LES REPRÉSENTATIONS

du mercredi 8 au vendredi 10 Février
mercredi 8 et vendredi 10 - 20h30
Jeudi 9 - 19h


Dans le cadre des Ateliers de Création d’Aix-Marseille Université


LA DISTRIBUTION

Textes : Levin, Chaval, Bierce, Michaux, Cami, Valentin, Lewis Caroll...
Mise en scène : Agnès Régolo
Avec des étudiants des cursus théâtre d’Aix-Marseille Université

Assistant mise en scène : Fabien Hintenoch
Régie : Anaïs Aouat et Lise Lardon
Costumes-Accessoires : Lindsay Guilloux
Médiation : Lisiane Gether
Avec : Clémentine Essayan, Alice Faravel, Sara Formosa, Jonathan Francone, Fintan Gamard, Johanna Giacardi, Alexandra Komaniecki, Isabelle Lorenzi, Julien Gourdin, Sébastien Mabille, Calypso Pellae, Alexandre Servage, Julie Raineri, Sabine Vasselin, Léa Zehaf


LE PROJET


« Les oiseaux sont des cons » est un cabaret , c’est à dire une forme qui n’obéit à aucun genre, alerte, imprévisible et ouverte.

Dans un cabaret tout fait oeuvre : le texte, la musique, les corps. Celui-ci aspire à la brièveté et la profondeur, ainsi qu’à une certaine loufoquerie, un moyen pour nous de faire cet écart qui renouvelle l’image, le regard.

« Les oiseaux sont des cons » mélangera des numéros de danses collectives et des textes, sous forme de prises de paroles intempestives, furtives et plutôt individuelles. Les vérités ne sont pas communes mais personnelles, ponctuelles, passagères, ce qui n’exclut pas pertinence et profondeur.

Les auteurs convoqués sont entre autres : Karl Valentin, Henri Michaux, Francis Ponge, Chaval, Shakespeare, Armando Llamas…

Ici il n’y a pas de héros mais une constellation instable de personnes et d’évènements qui mêle fantaisie, poésie et humour. « Les oiseaux sont des cons » se frotte à la question du collectif et du singulier.


EXTRAIT

SARA - (à Julien) :
“Alors tu me regardes avec ton nez
Et tu me soutiens avec tes fesses
Et le toucher subtil de tes épaules
Ainsi que l’écoute de tes mains
En te caressant de tes propres oreilles
Je vois mes traces dans tes cheveux
Descendant plus haut que tes deux pieds
Ne suivant pas la chute des jambes
Jusqu’au bas de tes jolis yeux
Pestant l’entracte de tes bras
Avec l’étreinte délicieuse de ta bouche
Et le goût salé de ton front”